La pratique de la chasteté masculine me permet de fixer le rythme des rapports avec mon mari. Dans la plupart des couples qui pratiquent la chasteté masculine, l’homme éjacule moins souvent que ce qu’il aurait envie de faire, entre les rapports sexuels et la masturbation. Alors on peut se demander : est-ce que c’est mauvais pour la santé ? Dans cet article, je décortique cette idée reçue qui a la vie dure !
Note : cet article étend une question de la FAQ, que j’ai mise à jour pour l’occasion et que je vous invite à lire si ce n’est pas encore fait ! Vous pouvez aussi me proposer d’autres questions sur la page de Contact.
Vous avez peut-être entendu dire qu’un homme doit éjaculer assez souvent pour entretenir sa prostate. Certains usent même de cet argument pour demander des faveurs à une femme !
Certains sexologues disent que l’homme a besoin d’éjaculer un certain nombre de fois pour la bonne santé de sa prostate. Le nombre donné (21 fois par mois) est trois fois plus élevé que le nombre de rapports sexuel de l’homme moyen (7 fois par mois en France). Ça ressemble donc à un moyen d’inciter à la masturbation masculine sous prétexte de santé, alors que c’est souvent une pratique égoïste, perte de temps et source de problèmes de couple.
En fait, la fréquence d’éjaculation n’est pas un facteur de risque pour la prostate. L’étude souvent citée pour dire que les éjaculations fréquentes diminuent le risque de cancer de la prostate n’est pas hyper rigoureuse… Elle ne tient compte ni de l’âge, ni du poids, ni de l’état de santé des hommes interrogés.
L’étude repose sur un questionnaire qui demande aux hommes de se rappeler quelle était leur fréquence moyenne d’éjaculation il y a 10 ou 20 ans… Comme si les hommes avaient tous un journal intime où ils écrivent ça. Il faut dire que l’étude faisait le suivi 10 ans après d’une autre étude. Et devinez quoi ? Celle-là n’avait trouvé aucun lien entre fréquence d’éjaculation et cancer de la prostate.
Dans tous les cas, l’étude plus récente ne prouve pas de rapport de cause à effet, mais des corrélations. Et ces corrélations sont un peu plus complexes que ce que retient la presse grand public : on apprend par exemple que les éjaculations plus fréquentes sont associées à l’obésité et au divorce, ce que je n’ai vu dans aucun article qui reprend les conclusions de l’étude (enfin, qui reprend une seule conclusion, celle qui arrange les partisans de l’éjaculation à outrance).
Et en matière de résultats pas clairs, l’étude semble montrer que ceux qui éjaculent entre 0 et 3 fois par mois ont moins de cancer de la prostate que ceux qui éjaculent entre 4 et 12 fois par mois, ce que les auteurs n’expliquent pas. On pourrait en faire un argument dans le sens qu’on veut en fait.
Bref, tout ça ne nous renseigne pas des masses. La seule chose que les spécialistes du cancer affirment avec des preuves solides, c’est que les vrais facteurs de risque pour la prostate sont plutôt l’obésité, le tabagisme, et des facteurs environnementaux.
En conclusion, pour moi la santé de la prostate n’est pas un argument pour ou contre le fait de garder mon mari en cage plus ou moins longtemps. Je suis raisonnable et il me fait confiance pour lui donner le rythme qui convient le mieux à notre couple.
Very interesting as I was taught that a man needs to cum 21 times a month at least! I don’t think that I’ve ever achieved that. In fact I found my prostate to get sore and swollen with to much cuming. Now that I am old I may only cum once maybe twice a month. And now because of medication and being obese I have suffered prostitis and infection. Great article thank you for sharing this.