Pourquoi la chasteté masculine ?
Y compris pour les hommes qui sont dominants dans la vraie vie
Les relations entre femmes et hommes sont plus complexes qu’autrefois. En tant que femme, on peut se décourager en voyant toutes les attentes qui pèsent sur nous. Et trouver un homme qui se rend compte de ce que l’on vit n’est pas évident.
Mais pour ma part, après quelques relations de long terme, je suis actuellement mariée depuis 2022 avec un homme mer-veil-leux ! Fort, charmeur, sûr de lui… et tout à moi.
En limitant la sexualité de Guillaume, toute son énergie sexuelle et ses hormones sont mis au service de mes besoins émotionnels et physiques. Personne d’autre au monde n’existe pour lui, à part moi.
Comment ? Je me suis arrangée pour maîtriser totalement l’aspect sexuel de la relation. S’il est en demande de sexe, ce qui n’est pas difficile pour beaucoup d’hommes, c’est moi qui garde le contrôle sur ses orgasmes. Il me voit comme la femme la plus précieuse de son petit monde. S’il demande du sexe, je ne réponds pas tout de suite. J’y réfléchis un moment, pour qu’il voie que je peux refuser et que je ne suis pas trop pressée de coucher avec lui. Je peux faire miroiter du sexe tout au long de la journée, puis changer d’avis une fois rentrée avec lui.
Prendre les rênes
Je lui ai montré que coucher avec moi est un privilège et jamais un acquis. C’est la différence entre la sexualisation et l’objectification. Pour le sexe, je fais comprendre à mon mari que sa participation est importante mais pas absolument nécessaire.
Ce n’est pas parce que j’ai proposé des câlins un peu avant que je vais coucher avec lui. C’est comme ça qu’il comprend que mes besoins sexuels sont prioritaires sur les siens dans notre relation. À mesure que j’ai construit cette dynamique, sa confiance en lui sexuelle a peu à peu diminué, en se remettant toujours en question. Et pour la rétablir, il n’a pas d’autre moyen que de me faire plaisir et obtenir ma satisfaction.
Oui, c’est un bonne chose qu’il ne se sente pas trop sûr de lui ! La confiance en soi masculine est souvent excessive, et beaucoup de femmes le savent.
Dans le vif du sujet
C’est là que la cage de chasteté entre en jeu. Il s’agit d’un joli petit dispositif verrouillable, en métal ou en plastique, qui empêche le pénis de faire autre chose qu’uriner. On en trouve plein de modèles différents sur internet.
Un appareil bien ajusté empêche l’homme d’avoir une érection ou un orgasme tant que la propriétaire de la clé ne décide pas de le déverrouiller. Non seulement mon mari ne peut plus “prendre les choses en main”, mais la cage lui apprend inconsciemment que la satisfaction sexuelle vient seulement de moi. S’il regarde d’autres femmes avec un peu trop d’enthousiasme, il est tout de suite calmé.
Et quand je libère l’oiseau ? Un truc important que j’ai découvert est que j’arrête la partie de jambes en l’air dès que je suis satisfaite, même si lui n’a pas fini. Si je m’ennuie ou que je suis fatiguée pendant l’acte, je lui dis simplement que c’est terminé pour aujourd’hui. Au début il protestait, et n’étant pas cruelle, je lui disais qu’il pouvait se finir à la main si ça lui dit avant de retourner en cage. Terrible pour l’ego masculin !
Au début, nos relations sexuelles ont continué comme avant, quand je le souhaitais, mais peu à peu j’ai ajouté mes conditions pour lui permettre de jouir. S’il ne m’a pas donné d’orgasme, alors il n’en aura pas non plus. Puis j’ai arrêté de le laisser jouir quand nous faisons l’amour, ce qui lui permet de se concentrer sur mon plaisir au lieu d’être trop pressé de terminer.
Après l’acte, je lui donne toujours une note entre 0 et 20. Avec des commentaires sur ce qu’il peut mieux faire pour me plaire. Rapidement, il est devenu bien plus réceptif à mes demandes et attentif à mon plaisir qu’à l’époque où il pouvait éjaculer pendant le sexe.
Se tirer sur l’élastique
Alors comment est-ce que j’ai fait pour qu’il n’aille pas voir la veuve Poignet ? Tout d’abord, au bout de quelques mois de vie commune, je lui ai expliqué tout ça pour voir comment il réagirait. Je l’ai ensuite testé en le mettant au régime, une fois par semaine (c’était peu à ce moment-là !). À la fin, je regardais le volume dans la capote. Normalement au bout d’une semaine d’abstinence, le réservoir doit être bien rempli, mais ce n’est pas toujours le cas. J’ai conclu qu’il avait gardé ses mauvaises habitudes d’adolescent attardé, et qu’il se trait sur la nouille quand j’avais le dos tourné.
Les promesses ne marchent pas à tous les coups. Il faut parfois de l’aide, et la cage est là pour ça.
Trouver son rythme de croisière
Une fois que je l’ai habitué à la cage de chasteté, il a recommencé à quémander du sexe et à se plaindre. Sauf que j’avais la clé pour changer sa vision des choses.
Par exemple, je lui ai dit qu’à chaque fois où il m’ennuierait à demander d’ouvrir la cage, j’allais ajouter un jour de plus avant de le libérer. Le seul moment où il peut en parler c’est en cas d’urgence ou quand j’aborde le sujet moi-même. Ce n’est pas censé être un sujet de discussion.
La cage est juste un outil pour gérer notre relation. J’ai trouvé assez vite que le rythme d’une fois toutes les deux ou trois semaines me convenait le mieux, mais bien sûr cela dépend des personnes, et je me réserve le droit de le laisser en cage plus ou moins longtemps. En tout cas c’est la durée qui le rend doux et plein d’attentions, sans pour autant le décourager.
Les avantages pour lui
Pourquoi est-ce qu’un homme renoncerait aussi facilement à son joystick ? C’est simple : la gent masculine a souvent, plus souvent qu’on ne croit, besoin d’une femme qui gère la relation pour lui.
Mon mari est un mec très bien, mais c’est un mec, et il est contrôlé par ses hormones tant qu’il n’est pas pris en main. La nature lui ordonne de se les vider très souvent, au détriment de tout le reste, et avec les effets négatifs sur son humeur et sa motivation à me faire plaisir.
Mais avec la chasteté, il se rend compte qu’il y a autre chose dans la vie que d’éjaculer sans contraintes. Il se rend compte que notre relation souffre quand il a tout ce qu’il veut sans entretenir le lien émotionnel avec moi.
En fait, je l’ai libéré d’un fardeau en contrôlant ses orgasmes. Il peut se concentrer sur moi, sur son travail, sur sa vie quotidienne, puisqu’il n’a plus cette contrainte de son côté animal. En plus, notre relation est basée sur le respect et le principe de consentement : il accepte volontairement mon contrôle comme une aide pour renforcer notre couple.
C’est pour ça qu’il a accepté la cage, et qu’il est même devenu de plus en plus amoureux, jusqu’à me proposer de l’épouser.
Comment se lancer ?
Commencez à prendre le contrôle de votre relation en limitant les orgasmes de votre homme, puis essayez d’amener le sujet de la cage s’il ne tient pas ses promesses. S’il pense que l’idée vient de lui, c’est encore mieux ! Mais sinon, en y allant progressivement, il y a toutes les chances qu’il accepte en voyant votre relation progresser.
Les hommes aiment plaire et satisfaire nos besoins. Mais ils ont aussi les leurs, et c’est une motivation à exploiter. Avec quelques règles bien précises, j’ai utilisé la libido de mon mari pour me sentir plus à l’aise dans mon couple et ma sexualité. J’ai exploré des envies que je réprimais inconsciemment. Le bonheur de notre couple n’a fait que grandir.
Quel genre d’homme se laisse faire comme ça ? Simplement un homme qui se soucie de moi et qui veut me rendre heureuse. Il a assez d’empathie pour comprendre l’impact des orgasmes masculins incontrôlés sur notre couple. Contrairement aux idées reçues, beaucoup d’hommes recherchent le côté émotionnel de la relation.
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