Bonjour à tous ! L’article de la semaine tombe aussi le dernier jour du mois, alors j’ai avancé d’un jour notre habituelle revue de presse !
Une journée particulière
C’est ce mois-ci que tombait la journée internationale de la chasteté masculine, le 14 janvier comme tous les ans.
J’ai remarqué que contrairement à l’engouement autour de Locktober, cette journée n’a pas fait beaucoup de remous, même dans les coins spécialisés d’internet. Est-ce la période, moins propice que le début de l’automne ? Ou la lassitude après plusieurs défis qui durent chacun un mois ? (Locktober, No nut November…)
Cette journée est souvent présentée comme le point de départ d’un mois de chasteté, qui se termine le 14 février pour la St-Valentin. Cela montre d’ailleurs une certaine symétrie avec la joliment nommée “journée du steak et de la pipe”, une pseudo-fête humoristique fixée au 14 mars. Rien qu’en regardant les catégories de la page Wikipédia de cette journée (Misogynie, Fellation…), on comprend que c’est tout le contraire de la chasteté masculine.
Il faut dire aussi que la journée internationale de la chasteté masculine est à l’origine une construction récente à l’initiative d’un fabricant de cages de chasteté. L’aspect commercial ne me semble pas trop appuyé, mais peut-être est-ce là un argument fatal pour ne pas s’en préoccuper ?
En tout cas, Locktober me semble être à ce stade le meilleur moment pour faire connaître les avantages de la chasteté masculine dans le couple.
Et si on arrêtait de se prendre au sérieux ?
Maïa Mazaurette, la chroniqueuse sexe du site lemonde.fr, se retrouve à contre-emploi dans un article (réservé aux abonnés) intitulé “Chéri(e), et si on arrêtait de faire l’amour ?”. Très loin de ses habituelles positions pro-sexe qui cherchent toujours à dédramatiser la chose, elle livre ici un article satirique sur les bienfaits de l’abstinence pour le couple.
L’article va plus loin que la simple chasteté masculine, et embrasse sans complexe l’arrêt total du sexe, même sans pénis. (J’ai envie de dire : et si on arrêtait de tout mélanger ? Mais l’article est humoristique bien entendu.)
Les raisons données sont cocasses et sont l’occasion pour l’auteure d’écorner au passage des pratiques de notre société, la moindre d’entre elles étant le Dry January résumé comme auto-punition.
Petits commentaires rapides sur ses raisons d’arrêter le sexe :
Ça va bien se passer : certes, mais ça pourrait se passer mieux !
Ça va dans le sens des “bonnes résolutions” : c’est pas faux…
Ça rend plus productif : avec la chasteté masculine, on ne gagne pas que le temps passé à le faire. C’est fou comme avoir un pénis en liberté peut être source de distractions, même en dehors du lit.
C’est trop de pression le sexe : la cage de chasteté aide à faire descendre la pression sexuelle de l’homme. En tout cas il est vrai qu’il ne faut jamais avoir des rapports sans le vouloir.
Se laisser aller peut nuire au désir : la cage aide aussi à faire monter le désir !
Dur dur d’être monogame : alors là, chacun son truc.
C’est immoral de se forcer : vrai, et c’est là aussi une question de pression sexuelle masculine que la cage peut aider à gérer. Je retiens la phrase de Mazaurette : “se retenir n’est pas une violence”.
Coucher, c’est trop de travail pour la femme : cela peut être vrai si le sexe est phallocentré, cf. “la sacro-sainte pénétration” évoquée par l’auteure.
Il y a des alternatives au sexe en couple : oui totalement ! Sauf que l’article propose la branlette et l’adultère… C’est mal présenter l’argument !
Le manque crée le désir : c’est vrai, voir point n°5. Et les hommes en cage de chasteté le savent mieux que personne.
Bref, c’était un article amusant, à ne surtout pas prendre au sérieux dans sa totalité bien sûr, mais avec des pépites de vérité ici et là.
Au mois prochain ! Et d’ici là rappelez-vous : la chasteté masculine ne fait pas renoncer à toutes les formes de sexualité dans le couple…
Le manque crée le désir, c’est tellement vrai ! 🥵