Hello à tous ! Petite revue de presse ce mois-ci, avec un guide, un article humoristique et des potins people.
Guide : comment se mesurer pour la chasteté
Une fois n’est pas coutume, je vais recommander un autre guide des cages de chasteté que celui que j’ai écrit ! Celui qui vient d’être publié sur le site House of Denial (en anglais) me semble très bien fait. Il a aussi le mérite d’être illustré par le dessinateur Soushiyo, et d’avoir pour narrateur un adorable chat !
Cela m’a fait penser qu’il faudrait que j’étoffe un peu mon guide des cages de chasteté. Mais comment faire mieux qu’un chaton mignon ? En tout cas, je ne veux pas de photos (trop glauque) ni de lien sponsorisé (je veux rester objective). Je vais y réfléchir et je vous dirai quand mon nouveau guide sera en ligne !
La chasteté pour se rendre intéressante
Comme le mois dernier, faisons un petit détour par la chasteté féminine des anciennes candidates de télé-réalité. Si ça continue comme ça, je vais finir par croire qu’annoncer sa chasteté est devenu un bon moyen d’attirer l’attention sur les réseaux sociaux…
Après Melanight (je n’arriverai jamais à me faire à ce nom), c’est autour de Julie Ricci d’annoncer au public ébahi qu’elle a “décidé de faire vœu de chasteté cette année”. Comme pour sa collègue, sa décision fait suite à une récente déception amoureuse : “c’est très difficile de trouver une personne honnête de nos jours… Je suis mieux seule que mal accompagnée”, a-t-elle répondu, pleine de sagesse populaire, à un abonné qui s’interrogeait sur son statut romantique.
Sa chasteté doit donc lui permettre de souffler un peu après ces déconvenues : “Là, je suis dans une optique où il faut me laisser tranquille, parce que si c’est pour aspirer mon énergie, je n’ai vraiment pas la force pour ça. J’ai besoin de me retrouver moi”. Elle déclare aussi, dans ce qui n’est pas une métaphore douteuse du tout : “j’ai trouvé l’amour avec moi-même”.
Malgré mon ton amusé, je compatis sincèrement et je regrette que Julie Ricci doive se replier sur elle-même comme ça. Mais j’ai une alternative toute trouvée. Plutôt que de renoncer au couple en pratiquant la chasteté féminine, ne vaudrait-il pas mieux qu’elle pratique la chasteté masculine dans le couple ?
À moins que cette demande véhémente qu’on la laisse tranquille ne soit en fait un défi déguisé adressé à la gent masculine ? L’un n’empêche pas l’autre, je crois.
Trop de sexe tue le sexe ?
Toujours dans la rubrique “les relations, c’est trop épuisant”, voici une perspective humoristique sur les bienfaits de la chasteté masculine.
Le Cornell Daily Sun est un journal étudiant fondé en 1880, et généralement sérieux. Mais pour le 20 avril, ce quotidien publie une édition humoristique où toutes les rubriques sont décalées, inversées. Y compris la rubrique sexe du bien nommé Jack Strap, qui parle de ses aventures gay sur le campus et ailleurs.
Sa chronique se transforme donc cette fois-ci du “sexe du jeudi” au “célibat du mardi”. L’idée est de ne pas chercher à faire de rencontre éphémère les mardis afin de pouvoir se concentrer sur les échéances du journal.
Le ton osé de l’article, qui drague ses éditeurs par article interposé, souligne toute la difficulté pour l’auteur de s’engager dans une démarche de chasteté… ne serait-ce qu’un jour par semaine. Qui est d’ailleurs rapidement négocié à un jour toutes les deux semaines, hors période de vacances !
Clairement, l’auteur de l’article ne parle pas de chasteté prolongée, ni de chasteté dans le cadre d’une relation stable de long terme. Difficile de dire quels bienfaits on pourrait attendre de ces “Celibate Tuesdays” si on les prenait au sérieux !
De mon point de vue, je dirais qu’il vaut mieux s’abstenir un jour de la semaine plutôt que de se forcer un jour par semaine. Je vois plutôt la chasteté masculine dans le couple comme l’assurance que la femme (ou l’autre homme) n’aura plus besoin de se forcer à assouvir les pulsions de son homme.
À bientôt pour la prochaine revue de presse !