Dans mon article précédent, je parlais des moments où il vaut mieux ne pas faire porter une cage de chasteté à votre homme. Ces exceptions à la règle ne remettent pas le compteur à zéro. Mais cela ne répond pas à une autre question : jusqu’où doit monter le compteur dans l’idéal ? Voici quelques idées sur le sujet.
Pour les nouveaux qui ne me connaissent pas : je pratique la chasteté masculine avec mon mari Guillaume depuis quelques années. Nous avons des rapports réguliers mais seulement quand je le propose, et il porte une cage de chasteté la plupart du temps.
Comme je le répète depuis le début, nous pratiquons la chasteté masculine avec mon mari sur la base du respect et du principe de consentement. Guillaume a donc choisi librement de me laisser les clés de son sexe, pour le bien de notre couple. Quand je décide s’il est libéré ou non, c’est toujours dans ce cadre.
Mais bien sûr, c’est tout l’intérêt qu’il me laisse décider, et donc en pratique je dois choisir si je le libère ou non. Je vais vous dire quelles sont mes techniques préférées pour décider combien de temps dure sa chasteté à chaque fois.
1. J’y vais au feeling
Le plus simple, ce que je préfère et que je fais le plus souvent, c’est que j’y vais au feeling. En gros, j’écoute mon corps et celui de mon mari et je le libère quand j’ai envie de me faire plaisir ou de lui faire plaisir. Je crois que c’est le fonctionnement le plus proche de mon idéal de la chasteté masculine !
L’avantage est que Guillaume est aux petits soins en permanence, car ses besoins sexuels sont plus importants que les miens. Il ne sait jamais quand nous allons avoir un rapport, alors il fait de son mieux pour me plaire. J’adore !
Et quand je le libère pour du sexe, ce n’est pas toujours synonyme d’orgasme pour lui. Une chose que la chasteté m’a fait découvrir est que le sexe ne se termine pas au moment où il jouit, et qu’un rapport sexuel n’est pas obligé d’inclure une éjaculation. Quand il ne jouit pas, il a un plaisir plus subtil, et surtout pas de période réfractaire. Il reste romantique et attentif les jours d’après.
L’inconvénient de cette méthode est le risque d’anxiété pour Monsieur, surtout au début. Les hommes sont incités à croire non seulement qu’ils doivent coucher pour être un vrai homme, mais aussi qu’ils doivent le faire selon le schéma classique érection-pénétration-éjaculation. Renoncer à cette “évidence” n’est pas facile.
Et puis il faut dire qu’avec tout ce qu’on lit sur internet, de la part de mecs qui fantasment sur le fait d’être enfermés définitivement, ça peut faire peur aussi. Je revois Guillaume en train de faire “gloups !” en me donnant la clé, l’une des premières fois… C’est pour ça qu’il faut bien cadrer les choses. J’ai montré à mon mari que je suis quelqu’un de raisonnable, et surtout que je l’aime.
2. On se met d’accord
Une autre technique pour déterminer la durée de chasteté est de se mettre d’accord à l’avance sur une date de libération.
Pour moi, je trouve ça assez peu spontané en fait. On n’en est pas encore à devoir prendre rendez-vous pour avoir un moment d’intimité, heureusement ! Le fait de choisir une date à l’avance enlève le poids de devoir choisir soi-même, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient selon comment on voit les choses.
Mais le principal problème avec cette idée selon moi, c’est qu’elle crée un “dû” envers l’homme. Une fois que la date est fixée, il va penser qu’on lui doit forcément du sexe, voire une éjaculation, à ce moment-là. Tout l’intérêt de la chasteté masculine est qu’elle permet de libérer à la fois la femme et l’homme de cette tyrannie de l’orgasme masculin, mais là on la fait revenir en douce !
C’est pour ça que je ne pratique pas la chasteté masculine de cette manière, et que je ne recommande pas de faire comme ça. Si vraiment vous voulez avoir un planning parce que votre vie est chargée, laissez-vous au moins la possibilité de rallonger ou raccourcir la durée. Que rien ne soit acquis !
3. Je fixe des objectifs
En plus de décider au feeling, je fixe aussi des objectifs à mon mari. Si je lui demande de faire quelque chose pour moi, de réparer un truc, de perdre le poids qu’il a pris récemment… Il sait qu’il a moins de chance de jouir tant qu’il ne l’a pas fait, ou au moins tant qu’il n’a pas fait assez de progrès vers son objectif.
Je dis bien “moins de chances”, car ce n’est jamais certain ni dans un sens, ni dans l’autre. Mais en gros, un rappel subtil peut l’aider à accélérer un peu les choses.
Il y a aussi des objectifs qui sont purement en lien avec la chambre à coucher. Genre, il y a 4 fois plus d’hommes que de femmes qui jouissent à chaque rapport. Et ça ne compte pas la masturbation bien sûr. Mais est-ce qu’ils en ont vraiment besoin, quand on voit le résultat sur leur perte de motivation après l’orgasme ?
Bref, je pense qu’une femme peut se fixer comme objectif d’avoir 4 ou 5 fois plus d’orgasmes que son mari, sans souci. Si vous avez du retard à rattraper, vous pouvez même attendre que Monsieur vous ait donné, je ne sais pas, 10 orgasmes, avant de lui permettre d’en avoir un. Il faut rester réaliste bien sûr.
On peut aussi imaginer un système plus compliqué, avec des points, mais franchement je n’ai jamais trouvé la motivation d’aller jusque là.
4. On laisse faire le hasard
Enfin, la dernière technique pour fixer la durée de chasteté masculine est de laisser totalement faire le hasard. Là encore, cela enlève de la charge mentale de ne pas avoir à choisir, mais attention que ça ne crée pas un dû si jamais il “gagne”. Tant que Guillaume s’engage à rester chaste, il sait que j’ai le dernier mot et que je ne lui dois aucun rapport sexuel, quel que soit le résultat d’un pari ou d’un jeu.
Avec ces petites règles en place, j’avoue que c’est assez fun de laisser faire (un peu) le hasard. Ça peut aider à se décider vite si on n’a pas de préférence particulière un jour : on lance une pièce ou un dé, on fait une partie de Uno…
Ce que je fais à l’occasion, c’est de parier sur des matches de foot. Surtout quand il se met à parler foot. En le faisant gagner si son équipe perd, et inversement, ça lui fait une consolation. Ahlala, les hommes accordent vraiment de l’importance au foot… L’été dernier, je lui ai fait parier plusieurs fois sur des matches de la Coupe du monde féminine de football. C’est une bonne manière de l’intéresser aux sports féminins !
Voilà, j’espère que ça vous donne quelques idées pour pratiquer la chasteté masculine. En tout cas, rappelez-vous que l’essentiel est de pratiquer dans le respect et avec le consentement de chacun, et qu’il n’y a pas de règles à part celles que vous décidez.
Bonjour,
Étant soumis aux femmes, je suis fortement attiré par la CMC que vous décrivez. J’éprouve déjà une excitation en lisant votre définition de la CMC. La soumission est quelque une sorte de CMC. Bon nombre de séance de domination se termine sans éjaculation du soumis.